dimanche, novembre 28
Époque Néo-Victorienne
Acheter la paix à coup de bouteilles recyclées, pour ensuite s'épancher les yeux qui rougissent sous le soleil cathodique des nouvelles de six heure. À quoi bon ! Si on ne dort pas mieux le soir?
dimanche, novembre 21
La faim
À L’ombre de mon ombre
Sur le rebord de mon assiète
Je contrôle mon inconfort
En forme de cuisse d’agrume
Effet peau de pêche sur la langue
Le regard vide d’une assiette miroir
Je contrôle mon incontrôle
En creusant ma fin
jeudi, novembre 4
C e l l o p h a n e
Non. Tu ne me verras pas. C'est que je suis transparente. Comme la chair d'un poisson cru.Je peux te rendre malade, tu sais? Non. Tu ne sais rien. Je ne suis pas vide, je ne suis pas veine. Je suis aussi claire que l'eau. L'eau qui coule sous les ponts.Château de verre bâtit sur des nuages. Je suis reflets, je suis un tout, je suis toi-nous-eux passant au travers des couleurs, telle une passoire. Je me dilue sous le poids du devenir. Je fonds sous l'éclat de l'étoile, me brûle et fabule... Mais laisse-moi dormir. Encore un peu. Dedans, il fait si blanc.
Publié par
Eve Roy
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jeudi, septembre 16
Nous pi J.J.
Deux paires de pieds qui frottent le tapis
sur le rythme de J.J.
ta moustache dans mon cou
mon sourire sur ton épaule
Deux paires de pieds
nous font bouger
sur le rythme de J.J.
sur le tapis
feutré
sur le rythme de J.J.
ta moustache dans mon cou
mon sourire sur ton épaule
Deux paires de pieds
nous font bouger
sur le rythme de J.J.
sur le tapis
feutré
mardi, septembre 14
J'ai une manie
J'ai une manie:
Celle de ne pas replier les cartes.
Je m'étends
À perte de vue
Sur ta géographie
Je nous découvre
Et l'on se relient F* bien
Tu gagnes du terrain
Je perds le nord
Allez !
Fais-moi voir du pays
Co-pilote passagère
Jusqu'à ce qu'on r'trouvent
Le bon sens
( Troquer le nous contre un on de quoi dresser le poil des verbeux)
Celle de ne pas replier les cartes.
Je m'étends
À perte de vue
Sur ta géographie
Je nous découvre
Et l'on se relient F* bien
Tu gagnes du terrain
Je perds le nord
Allez !
Fais-moi voir du pays
Co-pilote passagère
Jusqu'à ce qu'on r'trouvent
Le bon sens
( Troquer le nous contre un on de quoi dresser le poil des verbeux)
mercredi, août 18
Tes mots
°
Sans sérieux, sans souci
trois aveux
deux sourires
et un mensonge
Puis,
l'innocence d'un soupir
Tes mots,
Ils n'étaient pas de trop.
J'ai marché longtemps avec eux.
°
Sans sérieux, sans souci
trois aveux
deux sourires
et un mensonge
Puis,
l'innocence d'un soupir
Tes mots,
Ils n'étaient pas de trop.
J'ai marché longtemps avec eux.
°
samedi, août 7
La mort au p'tit déjeuner
. . .
Je mange la mort à chaque matin
Je mange la mort en sortant du lit
Je la mange sur mes toasts
Au petit déjeuner
Et souvent je la bois
Dans la douche
Je mange la mort
Surtout pour rester fière
Ou pour éviter qu'elle ne me change
En un corps austère
Ni doux, ni amer
Chaque matin, elle aimerait que je reste au lit
Mais je la dévore avec mon géant appétit
Chaque matin, c'est la mort de ma mort
. . .
Je mange la mort à chaque matin
Je mange la mort en sortant du lit
Je la mange sur mes toasts
Au petit déjeuner
Et souvent je la bois
Dans la douche
Je mange la mort
Surtout pour rester fière
Ou pour éviter qu'elle ne me change
En un corps austère
Ni doux, ni amer
Chaque matin, elle aimerait que je reste au lit
Mais je la dévore avec mon géant appétit
Chaque matin, c'est la mort de ma mort
. . .
vendredi, août 6
Les mots étourdis
. . .
Du temps où la mort était loin...
Je lançais mes mots vers le ciel.
Si les soirs tissent les instants avec de la soie, alors les matins
trop souvent viennent brûler nos draps.
Il y a toujours un homme à la fenêtre.
Les mots s'assemblent mais ne me ressemblent plus.
J'ai craché tout le fond de ma pensée Sur le bord de tes larmes,
Je ne sais pas, peut-être.
Tu avais la tête échevelée de tendresse.
Je mange la mort.
. . .
vendredi, juillet 23
...
.
D a n s t e s i m a g e s,
J'y ai vu mes souvenirs
Cela a fait couler l'encre,
M a i s j e n'écrivais p a s
Peau rouge
Ma torpeur en éveil
Et sort le sauvage animal
Je crie au loup
pour un simple coup
Tonnerre!
Pour un simple éclair
Fou d'amer
Le flou des douzes coups,
dans l'attente du vent.
Le noir descend.
Nuit noir! Nuit rouge!
Crie l'indien
Provocant le duel
Il te jette son fiel,
d'un regard miel
et disparaît
il disparaît dans le mauve des jours
Et sort le sauvage animal
Je crie au loup
pour un simple coup
Tonnerre!
Pour un simple éclair
Fou d'amer
Le flou des douzes coups,
dans l'attente du vent.
Le noir descend.
Nuit noir! Nuit rouge!
Crie l'indien
Provocant le duel
Il te jette son fiel,
d'un regard miel
et disparaît
il disparaît dans le mauve des jours
samedi, juillet 10
vendredi, juillet 9
Ce que je t'ai déjà lu ...
Mille jeux de mots
Maux sad
Dissimuler l'engoisse du néant
Néanmoins
Moins que rien
Au monde,
Se trouver seul
Seulement pour un soir
Un soir de déboire
Boire ses histoires
Histoire d'espoir
Oh!Non je ne suis pas au désespoir
Il y a seulement que parfois...
Ici, il fait un peu trop noir.
Maux sad
Dissimuler l'engoisse du néant
Néanmoins
Moins que rien
Au monde,
Se trouver seul
Seulement pour un soir
Un soir de déboire
Boire ses histoires
Histoire d'espoir
Oh!Non je ne suis pas au désespoir
Il y a seulement que parfois...
Ici, il fait un peu trop noir.
Pour ma Laura, celle que je vois
Un jeu de L'ego prêt à assembler,
ou un dessin à colorier.
Emballée par tout ce qui est d'emblée
à corriger
Tu nous laisse deviner
Sacrée timidité!
Du bout des lèvres,
on aurait presqu'envie de t'embrasser
Ma Laura
Oh jolie Laura!
Laisse toi aimer,
Laisse toi t'aimer,
Laisse moi t'aimer,
Laisse toi aller !
ou un dessin à colorier.
Emballée par tout ce qui est d'emblée
à corriger
Tu nous laisse deviner
Sacrée timidité!
Du bout des lèvres,
on aurait presqu'envie de t'embrasser
Ma Laura
Oh jolie Laura!
Laisse toi aimer,
Laisse toi t'aimer,
Laisse moi t'aimer,
Laisse toi aller !
mercredi, juillet 7
The Verbs of my Innocence
He said he would / I say I am
We run in every ways
You play / I loose
The verbs of my innocence are talking against me
My age is a cage
You draw me with your eyes closed
It turns out I don't recongnize my face anymore
I believe / you deceive
I grow old
...................................................................................................still hoping for freedom
mardi, juillet 6
A child memory
~~~
All I can remember is that they were yelling at each other, once again. I was almost seven years old and I can still hear them as if it were yesterday. They were standing in front of each other. Their faces were red and contorted with anger. Mom had her mascara running down her cheeks and dad couldn’t stop pointing his finger at her. The three of us were in my bedroom. This little room that we decorated together a few months before, with its walls painted lilac and giant stickers of Cinderella everywhere, was now their battle field. They were now killing what was left of themselves with the few words that could express all the disappointments they had towards this disillusioned relationship. At this moment, I was standing between them. They seemed to be so tall but so empty and ugly. I’ve always been the reason of their dysfunction, but still, the only reason to keep the pace of this relationship. Suddenly, dad seemed to be out of control. Maybe he couldn’t contain his rage anymore. He started dancing everywhere in my room and everything that’s surrounded him was flying though the air making a violent music. Then he took mom to make her dance with him. She seemed soft and fragile, like a puppet, but her eyes were so big and looked terrorised. He was dancing again and again, but she wasn’t. They weren’t my parents anymore; they were just two sad ghosts dancing in a child’s room.
~~~
samedi, juillet 3
The other life
I have said to you a thousand lies
and looked at you a thousand times
I made love to you so many times
and you kissed my neck so many more
There is a life you live,
whitout knowing it
There is a life you live,
where day doesn't exist
Come and lie beside me
I'll tell you about the time we spent
Together,
while you were gone
and looked at you a thousand times
I made love to you so many times
and you kissed my neck so many more
There is a life you live,
whitout knowing it
There is a life you live,
where day doesn't exist
Come and lie beside me
I'll tell you about the time we spent
Together,
while you were gone
mercredi, juin 30
. L ' e f f o r t . d ' e x i s t e R .
...
J'e r r e
Avec pour seul repère:
Mon sillage éphémère
Laissé au travers de tes pages
Mon reflet; ta mémoire
Brulée de ton Histoire
Qui n'a pour espoir,
Que ce qui n'est pas encore.
À t'offrir, je n'ai pour ma part,
Rien de plus que l'effort
L'effort d'exister
À travers chaque pas, chaque geste,
Chaque cri, chaque pleure et chaque rire
Je m'enchaîne et tu te livres
Je t'écris et tu me lis
Dans la constance du poids de l'être
La force qu'il faut pour incarner
L'auteur et l'acteur.
...
J'e r r e
Avec pour seul repère:
Mon sillage éphémère
Laissé au travers de tes pages
Mon reflet; ta mémoire
Brulée de ton Histoire
Qui n'a pour espoir,
Que ce qui n'est pas encore.
À t'offrir, je n'ai pour ma part,
Rien de plus que l'effort
L'effort d'exister
À travers chaque pas, chaque geste,
Chaque cri, chaque pleure et chaque rire
Je m'enchaîne et tu te livres
Je t'écris et tu me lis
Dans la constance du poids de l'être
La force qu'il faut pour incarner
L'auteur et l'acteur.
...
lundi, mai 10
Dantelle et Tango
De la dentelle devant les yeux
mais des mots violents dans la bouche
Un cris amer s'échappe,
Glisse sur son épaule
Cette fois, il ne goutera pas,
Le doux son de tes pleures
Danse, danse sur les dernières notes de ton tango
De la dentelle devant les yeux
Et dans sa tête, de la fumée bleu
mais des mots violents dans la bouche
Un cris amer s'échappe,
Glisse sur son épaule
Cette fois, il ne goutera pas,
Le doux son de tes pleures
Danse, danse sur les dernières notes de ton tango
De la dentelle devant les yeux
Et dans sa tête, de la fumée bleu
vendredi, avril 30
La Valse des Pantins revisitée
La musique jaillie. les pantins sont sortis.
Ils marchent désinvoltes et insouciants sur les dernières braises de leur baise
Guidés par l'impulsion du son.
Paf paf ... tum paf paf tumtum... Paf tchinng et Vlan !
T'entends ce corps qui te dit non?
Il frappe, il FRAPPE de tout son long
pour réanimer ton sens de l'observation.
Ouvres la bouche;
Pourquoi? T'as rien à me dire.
Insouciance volontaire, ou téméraire...
Je ne sais plus quand déjà, je me suis mise à croire qu'il y avait toujours de l'espoir.
Ils marchent désinvoltes et insouciants sur les dernières braises de leur baise
Guidés par l'impulsion du son.
Paf paf ... tum paf paf tumtum... Paf tchinng et Vlan !
T'entends ce corps qui te dit non?
Il frappe, il FRAPPE de tout son long
pour réanimer ton sens de l'observation.
Ouvres la bouche;
Pourquoi? T'as rien à me dire.
Insouciance volontaire, ou téméraire...
Je ne sais plus quand déjà, je me suis mise à croire qu'il y avait toujours de l'espoir.
mardi, avril 27
ton paysage
Tu te donne des excuses,
c'est l'ascension de ta dérision.
Tu laisses les apparences te porter. Loin.
Jusqu'à l'autre rive, de là tu vois
Tu ne vis pas.
Tu observes le spectacle de l'île flottante
et les toits de te tes rêves.
Au-dessus, tu t'y crois,
mais en-dessous tu resteras,
englouti par les eaux troubles.
Et tu continues, tu continues.
Tu continues d'admirer le mirage de ton éternité.
Figé
c'est l'ascension de ta dérision.
Tu laisses les apparences te porter. Loin.
Jusqu'à l'autre rive, de là tu vois
Tu ne vis pas.
Tu observes le spectacle de l'île flottante
et les toits de te tes rêves.
Au-dessus, tu t'y crois,
mais en-dessous tu resteras,
englouti par les eaux troubles.
Et tu continues, tu continues.
Tu continues d'admirer le mirage de ton éternité.
Figé
vendredi, avril 23
mercredi, avril 21
lundi, avril 19
dimanche, avril 18
JE CRIE
Rentabiliser
Rapidement
Machine monstre
Guet-apens
Engrenage vers la déshumanisation
Être au service du plus grand nombre et ce au plus bas prix, tout les jours!
Mais servons-nous l'intérêt de qui que ce soit?
Sommes-nous satisfaits?
Moi j'ai soif de paroles, des paroles à terre.
Soif de mots mais on ne m'offre que des rabais et des solutions clés en main.
Solitude choisie ou imposée?
Je crie en face d'un ordi qui, en soit, me relie au reste du monde.
Pourtant, jamais je ne perçois de réponse de ce monde qui devient de plus en plus fictif, de plus en plus cybernétique.
De ce monde, si vaste qu'on n'y perçoit même plus l'écho de notre voix.
J'ai perdue de précieuses heures de ma vie pour un rapport qualité/prix.
Et ce afin de préserver un lien fictif qui me relie à cette intelligible vastitude.
J'aurais due me méfier d'un logiciel qui ce nomme A.vast
Rapidement
Machine monstre
Guet-apens
Engrenage vers la déshumanisation
Être au service du plus grand nombre et ce au plus bas prix, tout les jours!
Mais servons-nous l'intérêt de qui que ce soit?
Sommes-nous satisfaits?
Moi j'ai soif de paroles, des paroles à terre.
Soif de mots mais on ne m'offre que des rabais et des solutions clés en main.
Solitude choisie ou imposée?
Je crie en face d'un ordi qui, en soit, me relie au reste du monde.
Pourtant, jamais je ne perçois de réponse de ce monde qui devient de plus en plus fictif, de plus en plus cybernétique.
De ce monde, si vaste qu'on n'y perçoit même plus l'écho de notre voix.
J'ai perdue de précieuses heures de ma vie pour un rapport qualité/prix.
Et ce afin de préserver un lien fictif qui me relie à cette intelligible vastitude.
J'aurais due me méfier d'un logiciel qui ce nomme A.vast
Tu resteras
................................................................................................................................................................
Tu resteras là, devant ses bras. Et ni le rouge ni le blanc t'auront donné la force d'exister. Tu baigneras dans une marre d'ombres, oublié. Gisant, pleurant, regrettant, fabulant. Mais où est ce corps qui t'appartient? Et ces mains! Depuis trop longtemps qu'elles ne disent rien. Qu'as-tu fait de cet enfant qui, jadis insouciant, souriait en se relevant.
Tu resteras trouble dans une pièce sans couleur. Invisible. Transparent. Te superposant à ces âmes qui te prêteront leurs teintes et leur souffle. Mais ce ne sera qu'un leurre. Tu resteras des mots sur une page et le songe d'une vie que tu aurais pu faire tienne ne sera que le poids qui t'étouffera. Lentement, tu chercheras ton souffle dans un cri tellement déchirant que même ton ombre te fuira de peur d'être engloutit par ce néant insignifiant.
................................................................................................................................................................
vendredi, avril 16
Quand les devoirs d'anglais m'intéressent...
What’s the meaning of life? This question has been, since the beginning
of human era, yet a constant interrogation but also, in my opinion, a threatening for the peaceful minds. Many philosophers tried to resolve this fundamental enigma by asking themselves the real purpose of life but still, nobody ever found this kind of truth. In fact, I don’t think there is any truth to be found. Life is about the time you take to appreciate what you have and who you are. It’s about to know how to give and take, how to get up on your feet and to see the light in the middle of the night. Life is not the pursuit of anything, it’s a moment. This is yesterday creating the present and becoming the future. This path is the result of our choices and the sum of spontaneous events, whether it is good luck or bad luck, this is all about how you choose to welcome this constant stream of happenings which life is made of. But still we only have one life, for what we know of it, and I don’t think that finding the meaning of it would or should make any differences in the way we enjoy it. In this way of thinking I believe in this quote: ‘It is when you wonder if you're happy that you cease to be’. Yet I don’t say we should never challenge our way of living our life, but still there are questions that are not to be responded and the meaning of life is one of them.
jeudi, avril 15
Poème caché
Lentement
À petit feux
Dans tes yeux
Sauvage, toujours un peu
Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Regarde!
Les mains,
Fuyantes, mais fumantes
Les mains s'échappent
Elles trahissent, se révèlent
Ce ne sont pas...
Oh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Écoute!
Les souffles perdus
Écho d'un rire
Les lèvres parlent
Sans le dire, non sans le dire
Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Sauvage, toujours un peu
Pour que tu voix
Chaque jour
De mieux en mieux
À petit feux
Dans tes yeux
Sauvage, toujours un peu
Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Regarde!
Les mains,
Fuyantes, mais fumantes
Les mains s'échappent
Elles trahissent, se révèlent
Ce ne sont pas...
Oh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Écoute!
Les souffles perdus
Écho d'un rire
Les lèvres parlent
Sans le dire, non sans le dire
Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Sauvage, toujours un peu
Pour que tu voix
Chaque jour
De mieux en mieux
mercredi, avril 7
Fragment de vérité
Dans la bibliothèque de ma coloc, j'ai découvert un exemplaire de la revue OVNI. À tout hasard, j'y ai lu une entrevue avec Guillaume Corbeil, un écrivain qui ne me disait rien...
Jusqu'à ce qu'il réponde à cette question:
LAVERDURE, B.(2009), ''Guillaume Corbeil ou Comment fuguer dans la fiction sans se fatiguer'', entrevu avec Guillaume Corbeil, OVNI magazine, n° 02, p.5-6.
Jusqu'à ce qu'il réponde à cette question:
''La littérature est-elle une folie irresponsable?Source:
- Les fous ont mieux à faire que d'écrire des livres. Et ceux qui croient devoir essayer de changer le monde avec des poèmes ou des romans oublient que, de toute façon, personne ne les lit. Notre unique responsabilité envers l'écriture, c'est peut-être de la laisser nous guider et nous changer. Je ne crois pas que le monde ait besoin de ce que nous écrirons. Mais nous, nous aurons toujours besoin d'écrire.''
LAVERDURE, B.(2009), ''Guillaume Corbeil ou Comment fuguer dans la fiction sans se fatiguer'', entrevu avec Guillaume Corbeil, OVNI magazine, n° 02, p.5-6.
Un commentaire sur les commentaires;
Ils sont accueillis sans discrimination et avec affection. Comme tous les points de vue servent à construire une opinion ; impossible que votre commentaire ne soit pas constructif !
En toute honnêteté, si je vous expose pudiquement mes petites phrases décousues, c'est un peu parce que j'aimerais vous chatouiller l'esprit. Seulement, je suis en face de mon écran... et non pas de votre face! Vos commentaires sont donc mon seul moyen pour entrevoir vos grimaces. Allez ne soyez pas gênés! Sortez la langue (ou plutôt votre clavier).
Légèrement vôtre,
Eve
Ce message était commandité par une trâlée d’exclamations… !
En toute honnêteté, si je vous expose pudiquement mes petites phrases décousues, c'est un peu parce que j'aimerais vous chatouiller l'esprit. Seulement, je suis en face de mon écran... et non pas de votre face! Vos commentaires sont donc mon seul moyen pour entrevoir vos grimaces. Allez ne soyez pas gênés! Sortez la langue (ou plutôt votre clavier).
Légèrement vôtre,
Eve
Ce message était commandité par une trâlée d’exclamations… !
lundi, avril 5
dimanche, avril 4
Petite fin du monde - Hector de Saint-Denys Garneau
Oh ! Oh !
Les oiseaux
morts
Les oiseaux
les colombes
nos mains
Qu'est-ce qu'elles ont eu
qu'elles ne se reconnaissent plus
On les a vues autrefois
Se rencontrer dans la pleine clarté
se balancer dans le ciel
se côtoyer avec tant de plaisir
et se connaître
dans une telle douceur
Qu'est-ce qu'elles ont maintenant
quatre mains sans plus un chant
que voici mortes
désertées
J'ai goûté à la fin du monde
et ton visage a paru périr
devant ce silence de quatre colombes
devant la mort de ces quatre mains
Tombées
en rang côte à côte
Et l'on se demande
A ce deuil
quelle mort secrète
quel travail secret de la mort
par quelle voie intime dans notre ombre
où nos regards n'ont pas voulu descendre
La mort
a mangé la vie aux oiseaux
a chassé le chant et rompu le vol
à quatre colombes
alignées sous nos yeux
de sorte qu'elles sont maintenant
sans palpitation
et sans rayonnement de l'âme.
jeudi, avril 1
mercredi, mars 31
La chimie
Tu m'embrumes et je t'allume.J'te tiens par la plume. Trop tard
pour s'inventer des histoires.T'es une encre, moi une enclume. Ya rien à faire On s'enterre. Rien à faire! On s'y perd.
samedi, mars 27
lundi, mars 15
Ste-Catherine mère des oubliés
Il m'a demandé de la monnaie, je lui en ai échangé contre un souvenir. On aurait dit un petit garçon.Et vous savez ce qu'on dit... La vérité sort de la bouche des enfants. La vérité, un concept qu'on comprend de moins en moins avec l'âge. J'étais à sa recherche quand j'ai abordé cet homme. Je m'attendais à quelque chose, de la sagesse peut-être. Mais j'ai eu droit à une esquisse de sourire et un homme heureux qu'on lui porte attention.
dimanche, mars 7
Ensorcellée de lucidité.
Voici l'érosion des coeurs contre la noyade heureuse.
Ne jette pas l'encre tout de suite. Sous mon radeau, j'oublie les requins.
Insousciente, j'y laisse mes jambes flotter. Il n'y a pas de danger car si je ne le vois pas, c'est qu'il n'existe pas. Les eaux troubles ressellent de trésors. Je me suis enfuie avec la clé mais je t'ai laissé le Do. Seule sur mon radeau, au milieu des dangers, sans musique juste une vulgaire clé, mais je n'ai pas besoin de ton accord pour que la musique vienne à mes oreilles. Qu'est-ce que j'entends? C'est l'eau qui s'affaisse lassivement sur mon petit bateau. Il s'effrite, il s'enfonce, il se noit. Enchantée par les vagues, je me laisse couler. Le vent, les chants, un tourbillon de calmant allarment. Couler ou plonger?
Couler ou plonger?
Ne jette pas l'encre tout de suite. Sous mon radeau, j'oublie les requins.
Insousciente, j'y laisse mes jambes flotter. Il n'y a pas de danger car si je ne le vois pas, c'est qu'il n'existe pas. Les eaux troubles ressellent de trésors. Je me suis enfuie avec la clé mais je t'ai laissé le Do. Seule sur mon radeau, au milieu des dangers, sans musique juste une vulgaire clé, mais je n'ai pas besoin de ton accord pour que la musique vienne à mes oreilles. Qu'est-ce que j'entends? C'est l'eau qui s'affaisse lassivement sur mon petit bateau. Il s'effrite, il s'enfonce, il se noit. Enchantée par les vagues, je me laisse couler. Le vent, les chants, un tourbillon de calmant allarment. Couler ou plonger?
Couler ou plonger?
mercredi, février 24
lundi, février 22
jeudi, février 18
Fuir la réalité à coup de vers.
Souvenirs artificiels
Parfois miels,
Souvent fieles
Pas si sveltes.
Tour de Babel
Tu me restes fidèle,
Trop ponctuelle
Une vie artificielle,
sur fond
papier acquarelle.
Immortels.
mercredi, février 17
Inspiration éditorial ...
Liaison nocturne
Vivre à petit feu
Tromper les ombres;
Plaisir taciturne.
Ton sur tons
Dénivellation
Divagations
Tu tournes en rond.
Courir sans fond
Droit vers l'hameçon.
Sauter l'occasion
Pour s'aider à l'abandon.
Mensonge,
Couleur charbon,
Sur les bas-fond d'une trame sans son.
Lueur diurne,
Retour de l'enclume
Sors de la brume.
Et en avant la chanson !
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