Voici l'érosion des coeurs contre la noyade heureuse.
Ne jette pas l'encre tout de suite. Sous mon radeau, j'oublie les requins.
Insousciente, j'y laisse mes jambes flotter. Il n'y a pas de danger car si je ne le vois pas, c'est qu'il n'existe pas. Les eaux troubles ressellent de trésors. Je me suis enfuie avec la clé mais je t'ai laissé le Do. Seule sur mon radeau, au milieu des dangers, sans musique juste une vulgaire clé, mais je n'ai pas besoin de ton accord pour que la musique vienne à mes oreilles. Qu'est-ce que j'entends? C'est l'eau qui s'affaisse lassivement sur mon petit bateau. Il s'effrite, il s'enfonce, il se noit. Enchantée par les vagues, je me laisse couler. Le vent, les chants, un tourbillon de calmant allarment. Couler ou plonger?
Couler ou plonger?
dimanche, mars 7
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