vendredi, avril 30

La Valse des Pantins revisitée

La musique jaillie. les pantins sont sortis.

Ils  marchent désinvoltes et insouciants sur les dernières braises de leur baise
Guidés par l'impulsion du son.
Paf paf ... tum paf paf tumtum... Paf tchinng et Vlan !
T'entends ce corps qui te dit non?
Il frappe, il FRAPPE de tout son long
pour réanimer ton sens de l'observation.
Ouvres la bouche;
Pourquoi? T'as rien à me dire.

Insouciance volontaire, ou téméraire...

Je ne sais plus quand déjà, je me suis mise à croire qu'il y avait toujours de l'espoir.

Censure

    J'ai écrit quelque chose que je n'ose pas puplier ...                 


                         
                               i m a g e              i n           

mardi, avril 27

ton paysage

Tu te donne des excuses,
c'est l'ascension de ta dérision.
Tu laisses les apparences te porter. Loin.
Jusqu'à l'autre rive, de là tu vois
Tu ne vis pas.
Tu observes le spectacle de l'île flottante
et les toits de te tes rêves.
Au-dessus, tu t'y crois,
mais en-dessous tu resteras,
englouti par les eaux troubles.


Et tu continues, tu continues.
Tu continues d'admirer le mirage de ton éternité.
Figé

vendredi, avril 23

Sans Titre 1

mercredi, avril 21

Ciel de glace

lundi, avril 19

dimanche, avril 18

Géants de fer jouant à la corde à danser

JE CRIE

                                                 Rentabiliser
                               Rapidement
                                                              Machine monstre
                                                                                                   Guet-apens
Engrenage vers la déshumanisation
Être au service du plus grand nombre et ce au plus bas prix, tout les jours!
Mais servons-nous l'intérêt de qui que ce soit?
Sommes-nous satisfaits?
Moi j'ai soif de paroles, des paroles à terre. 
Soif de mots mais on ne m'offre que des rabais et des solutions clés en main.
Solitude choisie ou imposée?
Je crie en face d'un ordi qui, en soit, me relie au reste du monde.
Pourtant, jamais je ne perçois de réponse de ce monde qui devient de plus en plus fictif, de plus en plus cybernétique.
De ce monde, si vaste qu'on n'y perçoit même plus l'écho de notre voix.
J'ai perdue de précieuses heures de ma vie pour un rapport qualité/prix.
Et ce afin de préserver un lien fictif qui me relie à cette intelligible vastitude.
J'aurais due me méfier d'un logiciel qui ce nomme A.vast

Tu resteras

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Tu resteras là, devant ses bras. Et ni le rouge ni le blanc t'auront donné la force d'exister. Tu baigneras dans une marre d'ombres, oublié. Gisant, pleurant, regrettant, fabulant. Mais où est ce corps qui t'appartient? Et ces mains! Depuis trop longtemps qu'elles ne disent rien. Qu'as-tu fait de cet enfant qui, jadis insouciant, souriait en se relevant.

Tu resteras trouble dans une pièce sans couleur. Invisible. Transparent. Te superposant à ces âmes qui te prêteront leurs teintes et leur souffle. Mais ce ne sera qu'un leurre. Tu resteras des mots sur une page et le songe d'une vie que tu aurais pu faire tienne ne sera que le poids qui t'étouffera. Lentement, tu chercheras ton souffle dans un cri tellement déchirant que même ton ombre te fuira de peur d'être engloutit par ce néant insignifiant.
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vendredi, avril 16

Quand les devoirs d'anglais m'intéressent...

What’s the meaning of life? This question has been, since the beginning
of human era, yet a constant interrogation but also, in my opinion, a threatening for the peaceful minds. Many philosophers tried to resolve this fundamental enigma by asking themselves the real purpose of life but still, nobody ever found this kind of truth. In fact, I don’t think there is any truth to be found. Life is about the time you take to appreciate what you have and who you are. It’s about to know how to give and take, how to get up on your feet and to see the light in the middle of the night. Life is not the pursuit of anything, it’s a moment. This is yesterday creating the present and becoming the future. This path is the result of our choices and the sum of spontaneous events, whether it is good luck or bad luck, this is all about how you choose to welcome this constant stream of happenings which life is made of. But still we only have one life, for what we know of it, and I don’t think that finding the meaning of it would or should make any differences in the way we enjoy it. In this way of thinking I believe in this quote: ‘It is when you wonder if you're happy that you cease to be’. Yet I don’t say we should never challenge our way of living our life, but still there are questions that are not to be responded and the meaning of life is one of them. 

jeudi, avril 15

Poème caché

Lentement
À petit feux
Dans tes yeux
Sauvage, toujours un peu


Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Regarde!


Les mains,
Fuyantes, mais fumantes
Les mains s'échappent
Elles trahissent, se révèlent

Ce ne sont pas...
Oh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Écoute!

Les souffles perdus
Écho d'un rire
Les lèvres parlent
Sans le dire, non sans le dire


Ce ne sont pas...
Oooh! Non ce ne sont pas les mots qui le disent,
Sauvage, toujours un peu
Pour que tu voix
Chaque jour
De mieux en mieux 

mercredi, avril 7

Fragment de vérité

Dans la bibliothèque de ma coloc, j'ai découvert un exemplaire de la revue OVNI. À tout hasard, j'y ai lu une entrevue avec Guillaume Corbeil, un écrivain qui ne me disait rien...
Jusqu'à ce qu'il réponde à cette question:

''La littérature est-elle une folie irresponsable?

- Les fous ont mieux à faire que d'écrire des livres. Et ceux qui croient devoir essayer de changer le monde avec des poèmes ou des romans oublient que, de toute façon, personne ne les lit. Notre unique responsabilité envers l'écriture, c'est peut-être de la laisser nous guider et nous changer. Je ne crois pas que le monde ait besoin de ce que nous écrirons. Mais nous, nous aurons toujours besoin d'écrire.''
Source:
LAVERDURE, B.(2009), ''Guillaume Corbeil ou Comment fuguer dans la fiction sans se fatiguer'', entrevu avec Guillaume Corbeil, OVNI magazine, n° 02, p.5-6.

Un commentaire sur les commentaires;

Ils sont accueillis sans discrimination et avec affection. Comme tous les points de vue servent à construire une opinion ; impossible que votre commentaire ne soit pas constructif !

En toute honnêteté, si je vous expose pudiquement mes petites phrases décousues, c'est un peu parce que j'aimerais vous chatouiller l'esprit. Seulement, je suis en face de mon écran... et non pas de votre face! Vos commentaires sont donc mon seul moyen pour entrevoir vos grimaces. Allez ne soyez pas gênés! Sortez la langue (ou plutôt votre clavier).


Légèrement vôtre,

Eve
Ce message était commandité par une trâlée d’exclamations… !

lundi, avril 5

C'est normal que tout soit...

                                                            F           l        o              u

dimanche, avril 4

Petite fin du monde - Hector de Saint-Denys Garneau


Oh ! Oh !

Les oiseaux

morts





Les oiseaux

les colombes

nos mains





Qu'est-ce qu'elles ont eu

qu'elles ne se reconnaissent plus





On les a vues autrefois

Se rencontrer dans la pleine clarté

se balancer dans le ciel

se côtoyer avec tant de plaisir

et se connaître

dans une telle douceur




Qu'est-ce qu'elles ont maintenant

quatre mains sans plus un chant

que voici mortes
désertées




J'ai goûté à la fin du monde

et ton visage a paru périr

devant ce silence de quatre colombes

devant la mort de ces quatre mains

Tombées

en rang côte à côte





Et l'on se demande

A ce deuil

quelle mort secrète

quel travail secret de la mort

par quelle voie intime dans notre ombre

où nos regards n'ont pas voulu descendre

La mort

a mangé la vie aux oiseaux

a chassé le chant et rompu le vol

à quatre colombes

alignées sous nos yeux

de sorte qu'elles sont maintenant

sans palpitation

et sans rayonnement de l'âme.

jeudi, avril 1

Le feu hiver