mercredi, avril 27

C'est du vent ce que tu dis !


J’ai oublié
où je voulais en venir
quand t’es partit

. . . . . . . . 

Poupée-russe
       dans l’infini des possibilités
il y a un infini 
d’échoués

. . . . . . . . . . . . . 

Les amoncèlements finissent souvent par s’effondrer sur eux-mêmes;
Je suis un amoncèlement d’effondrés

. . . . . . . . . . . . . . . . . . 


 J’habite dans les aléas de ton corps

 et
Je m'abime à tes yeux creux
Amour

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Te savoir pendu à ma bouche me donne le sourire aux lèvres

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

À court de temps tendre 
se raidir 
contre l'autre







lundi, avril 4

variation sur un même thème




La poésie c’est
rassurant
je ne peux pas m’y tromper


-      -      -      -      -      -      -      -


Avec mes grands airs flous
vêtir ma naïveté
de papier glacé froissé
un pouce de bleed
couverture cartonnée
cent pages de mots alignés reliés
qui font du sens
qui n’en font plus
qui se retrouvent dans le creux
de ta main
ma naïveté dans le creux de ta main
oui c’est ça
ma poésie