dimanche, décembre 4
lundi, novembre 21
Em Lisboa
the same country inside you
even if the streets are painted black and white
sheets changing and
faces discarded 
but they will all leave you the same smile 
still you live like a stranger to yourself 
walking
walking 
trying to find without searching  
the connection between the world and your heart 
etrangere a ma langue dans un clavier qui ne connait rien de mon orthographe
mercredi, juin 15
Parce que je suis toujours un peu -beaucoup- en retard
L’impro du dimanche
Dans un bar plein par surprise 
La terrasse toute habillée 
Tuques et foulards 
Mon café qui fume 
Gobelet carton dans une rue qui vire  
Et moi
 Centripète à robe rouge 
Comme émerveillée 
De la voir enfin 
S’éveiller
J'ai le printemps dans le nez
mercredi, avril 27
C'est du vent ce que tu dis !
J’ai oublié
où je voulais en venir 
quand t’es partit
. . . . . . . .
Poupée-russe
. . . . . . . .
Poupée-russe
       dans l’infini des possibilités 
il y a un infini  
d’échoués 
. . . . . . . . . . . . .
Les amoncèlements finissent souvent par s’effondrer sur eux-mêmes;
 Je suis un amoncèlement d’effondrés
. . . . . . . . . . . . . . . . . .
 
 
. . . . . . . . . . . . . . . . . .
 J’habite dans les aléas de ton corps
        et
Je m'abime à tes yeux creux 
Amour
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  
Te savoir pendu à ma bouche me donne le sourire aux lèvres
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
À court de temps tendre 
se raidir 
contre l'autre
lundi, avril 4
variation sur un même thème
La poésie c’est 
rassurant 
je ne peux pas m’y tromper 
-      -      -      -      -      -      -      -
Avec mes grands airs flous 
vêtir ma naïveté
de papier glacé froissé
un pouce de bleed 
couverture cartonnée
cent pages de mots alignés reliés
qui font du sens 
qui n’en font plus 
qui se retrouvent dans le creux 
de ta main
ma naïveté dans le creux de ta main 
oui c’est ça
 ma poésie
lundi, mars 28
.
Quand le manque de souffle fait couler la salive
rage 
aigre 
douce 
je garde mes mots au creux de la tête 
dans un tourbillon sans fin 
dans un tourbillon sans fin 
jusqu’à être assoiffée, ne plus savoir 
sur quoi saliver 
mardi, mars 15
à l'infinitif
Boire trop de café 
Manger tous mes ongles 
Respirer fort 
Penser vite 
Vertige du cœur tambour 
Avec
Mes mains mouettes 
Qui touchent à tout 
Qui ne touchent pas terre 
samedi, mars 12
Et toutes ces conneries
j'ai craché au ciel 
j'ai craché à
ton
Dieu 
et toutes ces conneries qui me donnent envie de ne pas avoir la foi
du moins en personne
sauf
moi
j'ai craché au ciel 
et il s'est mis à pleuvoir
mercredi, mars 9
Phrases dans le vent
On me dit que je suis girouette 
Mais au moins je danse 
Je danse du bon pieds
Celui qui m’appartient 
On dira que je suis girouette 
Car si je vais dans tous les sens 
C’est que je suis libre en mon seul centre 
Par temps bête
quand le vent souffle si fort et que toutes les eaux s'évaporent 
par temps bête 
je suis sûre mais lucide 
je 
mords
ma langue-marteau
Merde 
Marde 
Marre del mar
je crache en l'air 
et vlan !
          le retour du vent
sous forme de pluies acides
Est-ce qu'on mange de la fondue ce soir ?  
dimanche, février 20
Fêlure
Dans l'ombre du temps qui passe
Je mâche machinal
Des mots qui durcissent 
Deviennent Bazooka dégoûtée
Et retombe au fond, la masse
 Lourde 
Estomaquée 
Les amas de charbon 
Laissés au coin de tes lèvres 
Comme une trainée de poussière  
 En arrière plan d'abandon.
Et ma culpabilité comme une mine au fond de la tête 
Tes larmes noires au bord de la bouche 
Sont devenus des mots muets et poussiéreux
Entassés au fond d'un grenier. 
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