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Sans sérieux, sans souci
trois aveux
deux sourires
et un mensonge
Puis,
l'innocence d'un soupir
Tes mots,
Ils n'étaient pas de trop.
J'ai marché longtemps avec eux.
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mercredi, août 18
samedi, août 7
La mort au p'tit déjeuner
. . .
Je mange la mort à chaque matin
Je mange la mort en sortant du lit
Je la mange sur mes toasts
Au petit déjeuner
Et souvent je la bois
Dans la douche
Je mange la mort
Surtout pour rester fière
Ou pour éviter qu'elle ne me change
En un corps austère
Ni doux, ni amer
Chaque matin, elle aimerait que je reste au lit
Mais je la dévore avec mon géant appétit
Chaque matin, c'est la mort de ma mort
. . .
Je mange la mort à chaque matin
Je mange la mort en sortant du lit
Je la mange sur mes toasts
Au petit déjeuner
Et souvent je la bois
Dans la douche
Je mange la mort
Surtout pour rester fière
Ou pour éviter qu'elle ne me change
En un corps austère
Ni doux, ni amer
Chaque matin, elle aimerait que je reste au lit
Mais je la dévore avec mon géant appétit
Chaque matin, c'est la mort de ma mort
. . .
vendredi, août 6
Les mots étourdis
. . .
Du temps où la mort était loin...
Je lançais mes mots vers le ciel.
Si les soirs tissent les instants avec de la soie, alors les matins
trop souvent viennent brûler nos draps.
Il y a toujours un homme à la fenêtre.
Les mots s'assemblent mais ne me ressemblent plus.
J'ai craché tout le fond de ma pensée Sur le bord de tes larmes,
Je ne sais pas, peut-être.
Tu avais la tête échevelée de tendresse.
Je mange la mort.
. . .
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