Dans l'ombre du temps qui passe
Je mâche machinal
Des mots qui durcissent 
Deviennent Bazooka dégoûtée
Et retombe au fond, la masse
 Lourde 
Estomaquée 
Les amas de charbon 
Laissés au coin de tes lèvres 
Comme une trainée de poussière  
 En arrière plan d'abandon.
Et ma culpabilité comme une mine au fond de la tête 
Tes larmes noires au bord de la bouche 
Sont devenus des mots muets et poussiéreux
Entassés au fond d'un grenier. 
